Réformes en Afrique subsaharienne
Auteur: Sous la direction de Valéry Ridde
>> Lire la suite « Vers une couverture sanitaire universelle en 2030 ? »
Réformes en Afrique subsaharienne
Auteur: Sous la direction de Valéry Ridde
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Créée en 2008, l’Unité mixte de recherches Développement et Sociétés (UMR D&S) est une unité de recherche en sciences sociales ayant pour tutelles l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Pluridisciplinaire, l’UMR D&S réunit des anthropologues (2), des sociologues (4), une politologue (1), des économistes (4), une historienne (1), des géographes (3).
En janvier 2021, l’UMR D&S compte :
L’UMR D&S se consacre à l’étude multidimensionnelle des actions menées au nom du développement (plans, politiques, dispositifs) et de leurs interactions avec les sociétés et les territoires, du local au global, tenant en compte également de la dimension transnationale. Considéré comme projet sociopolitique et économique, le développement fait l’objet d’une analyse critique, comparative et historique des discours, des normes, des cadres d’action, comme des pratiques. Les sociétés au Sud sont également analysées en tant que telles, dans leurs propres dynamiques internes.
Les recherches menées s’intéressent tout particulièrement à la construction des inégalités et des vulnérabilités multiformes, à leur reproduction et à leurs différents usages par un ensemble d’institutions sociales et politiques (familles, communautés, réseaux, États, acteurs de solidarité internationale) dans des contextes à risque ou marqués par une recrudescence des tensions sociales et politiques, du fait d’aspirations contraintes. L’UMR se focalise également sur les conflits politiques et leurs configurations multi-scalaires (polarisation, mouvements sociaux, résistances, pression foncière, autour des ressources).
Ces recherches sont mises en œuvre dans différents contextes (notamment en Amérique Latine, en Afrique de l’Ouest, en Méditerranée, et en Asie (Cambodge, Inde, Chine…) à partir de méthodologies quantitatives et qualitatives par une équipe de chercheurs et d’enseignants-chercheurs issus de diverses disciplines (géographie, histoire, économie, science politique, sociologie, anthropologie).
L’UMR a construit un solide réseau de partenariats : des partenariats académiques et institutionnels au Nord et au Sud ; avec le Centre d’Études de la Coopération Internationale et du Développement (CECID) de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) – Belgique, avec l’École de développement International et Mondialisation (EDIM) de l’Université d’Ottawa – Canada, avec l’École Nationale Supérieure de Statistique et d’Économie Appliquée (ENSEA) d’Abidjan – Côte d’Ivoire, avec le groupe Nutriset – France, avec l’Université Général Lansana Konté de Sonfonia Conakry – Guinée, avec l’Université Hassan II de Casablanca, avec l’Université fédérale de São Carlos (UFSCar) et avec l’Université de São Paulo (USP) – Brésil. Pour ce qui est de nos implantations à l’international, Frédéric Bourdier a été basé à l’Institut Français de Pondichéry (IFP), en Inde et Mohamed Ali Marouani est actuellement à Tunis en tant que représentant de l’IRD-CIRAD en Tunisie, où il dirige également un des nouveaux parcours du double diplôme de niveau Master 2 en études du développement, à l’Université Franco-Tunisienne pour l’Afrique et la Méditerranée (UFTAM), cofondée par l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne.
A ces recherches s’ajoutent des activités de formation à la recherche. L’UMR D&S entretient des liens étroits avec l’IEDES (Institut d’Etudes du Développement de la Sorbonne) et ses membres animent en particulier une unité d’enseignement dite « dominante recherche » au sein des Master 2 que proposent l’institut.
L’Unité mixte de recherches PRODIG (Pôle de Recherche pour l’Organisation et la Diffusion de l’Information Géographique) est une unité mixte de recherche qui associe le CNRS, les universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Université de Paris, les établissement IRD et AgroParisTech, en partenariat avec Sorbonne Université.
PRODIG est pluridisciplinaire (géographie humaine et physique, agronomie, agroéconomie, science politique, sociologie, économie et urbanisme) même si la géographie est majoritaire. Elle est multi-sites : campus Condorcet (Aubervilliers), délégation France Nord -IRD (Bondy), Agroparitech (Paris 5ème) et campus de Paris Rive Gauche (Paris 13e).
En décembre 2020, PRODIG compte :
Le projet de l’UMR PRODIG est centré sur l’analyse des liens entre développement et environnement. Les recherches sont menées dans une perspective comparative et multi-échelles, avec une attention particulière portée à l’inscription territoriale de la mondialisation néolibérale et des changements globaux (changements climatiques, croissance démographique, urbanisation, dégradation des ressources naturelles, mouvements migratoires) dans une grande diversité d’espaces (ruraux et agricoles, urbains et périurbains, montagnes, îles et littoraux), principalement dans les Suds, mais aussi au Nord (France surtout).
Notre projet combine trois approches à la croisée des disciplines présentes dans l’UMR :
Le projet est structuré en trois thèmes, déclinés en perspectives ou approches permettant de les éclairer sous un jour particulier (thématique ou méthodologique) : Processus productifs et échanges, régulations et dynamiques territoriales, Métropolisation, circulations et dynamiques urbaines, Changements environnementaux et enjeux de société. En parallèle, une activité transversale (Avigéo) porte sur la valorisation de l’information géographique au service de la communauté scientifique (documentation, bases de données). Elle s’inscrit dans une mission historique de l’UMR et regroupe de nombreuses actions menées jusqu’à présent en partenariat telles HAL, ImaGEO et Géoprodig.
Le laboratoire est équipe d’accueil pour plusieurs masters : «DynPED » des universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne et université de Paris et d’Agroparistech, « Carthageo » des universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne et université de Paris et de l’ENSG, « Dynarisk » de l’université de Paris . Des doctorants y sont encadrés, rattachés aux écoles doctorales de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, d’université de Paris et d’Agroparitech. L’UMR porte une formation spécifique nommée la Maison Européenne des Suds (MES).
L’évènement et la structure :
Penser la contingence et la permanence dans les SHS
Par visioconférence – Inscription obligatoire par retour de mail :
Le lien zoom vous sera envoyé les jours précédant l’événement
>> Lire la suite « Colloque des Doctorants de la F3S – CODOFE 2021 »
PALOC, « Patrimoines locaux, environnement & globalisation », est une unité mixte de recherche (UMR 208) pluridisciplinaire en sciences humaines et sociales (anthropologues, archéologues, écologues, géographes, muséologues, botanistes, historiens, juristes, géomaticiens), placée sous la double tutelle de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN). Son implantation principale se situe au Jardin des Plantes (Paris 5ème).
Ses principaux partenaires et terrains se trouvent en Méditerranée, en Afrique de l’Est et de l’Ouest, en Asie (Inde et Asie du sud-est) et en Amérique (principalement Brésil et Mexique).
En janvier 2020, PALOC compte 50 membres :
Dans un contexte de crise écologique et climatique planétaire, qui posent de nombreux défis, les chercheurs de PALOC étudient la transformation des rapports entre les sociétés et leurs environnements, en mobilisant un ensemble de concepts et d’approches complémentaires. La patrimonialisation – qu’elle concerne la biodiversité, les savoirs associés, le territoire… – est utilisée comme porte d’entrée pour interroger, sous des angles extrêmement divers, les questions de gouvernance, de transmission, de communs, de régimes de droits (de la biodiversité et/ou de l’environnement), de régimes fonciers, de dynamique des savoirs.
Conçue à la fois comme une notion et un mode d’action, la patrimonialisation constitue un objet de recherche pour comprendre, évaluer, accompagner et anticiper les transformations à l’œuvre dans un monde globalisé. Les études partent des logiques locales des acteurs comme des institutions, en résonance avec les instances nationales et internationales, et mettent l’accent sur les imbrications d’échelles mobilisées dans les dynamiques patrimoniales ; elles sont attentives à leurs retombées sociales, culturelles, environnementales, juridiques et politiques. L’ensemble de la démarche concourt à nourrir une réflexion collective sur les approches et les recherches collaboratives et participatives.
Les objectifs scientifiques visent à moyen terme à : (i) permettre une meilleure compréhension des effets des changements environnementaux en cours, notamment en interrogeant les notions de transition, vulnérabilité et de résilience dans leurs ancrages spatio-temporels, et en analysant les dynamiques sociopolitiques, la transmission culturelle (en particulier des savoirs sur la biodiversité avec la confrontation-hybridation des savoirs locaux et scientifiques) ; (ii) conforter la prise en compte, dans les programmes de recherche, de l’intensification de la crise mondiale environnementale et consolider la participation des sciences humaines et sociales à des plateformes internationales (IPBES, UICN) ; (iii) poursuivre et développer une réflexion éthique sur la question des droits sur la biodiversité et des savoirs associés, notamment autour du protocole de Nagoya et de son intégration dans les pratiques de recherche ; et (iv) s’assurer de la restitution des résultats des programmes de recherche et de leur appropriation par les institutions publiques et les populations locales.
Les approches méthodologiques développées par PALOC prennent en compte les acteurs locaux, les imbrications d’échelles mobilisées dans les dynamiques patrimoniales, ainsi que leurs retombées sociales, culturelles, environnementales, juridiques et politiques. Elles nourrissent une réflexion sur les recherches collaboratives et participatives. Réalisés en co-construction, les recherches de PALOC, et leurs modes de restitution, intéressent tous les acteurs des processus de mise en patrimoine au Nord et au Sud : communautés locales mais également administrations régionales et nationales, instances internationales, ONG, acteurs privés…
PALOC est construit autour de trois axes scientifiques (Émergences, appropriations et usages des patrimoines ; Sociétés globalisées et environnement ; Savoirs, collections et circulations), qui entretiennent de fortes relations, et d’un axe transversal comprenant les activités d’animation (ateliers, séminaires, ateliers de lecture), de formation et d’encadrement (école d’été, stages de master 1 et 2, appui aux recherches des doctorants).
Les membres de PALOC sont pleinement engagés dans la formation des étudiant.e.s dès le niveau Licence L2 Sorbonne Universités, parcours Mineure, UE « Patrimoines Locaux » et L3 Sorbonne Universités, parcours Mineure, UE « SIG (Système d’information Géographique) » ; le Master « Biodiversité, Écologie et Evolution » (BEE) du MNHN avec le pilotage et les enseignements du Parcours Muséologie de Sciences de la Nature et des Hommes (MSNH) ; la participation aux modules du Parcours Société et Biodiversité (SeB) ; et des enseignements à l’École Doctorale ED227 MNHN-UPMC « Sciences de la Nature et de l’Homme : évolution et écologie ». PALOC est le laboratoire d’accueil des étudiants du Master BEE et des doctorants rattachés à l’ED227. L’UMR est également investie dans la formation et la réalisation d’Écoles d’été et de séminaires en France comme au Sud.